Voitures d'après 1950 - Les temps modernes

Citroën DS 23 Pallas

 

1975

Code 5034 

Châssis n° 2 FG 6575 

Forme carrosserie : berline 

Vitesse de pointe : 188 km/h

 

Après la 5 CV et la Rosalie, la Traction et la 2 CV, c’est dans le bureau d’étude du quai de Javel que naît l’une des voitures les plus originales du premier siècle de l’automobile. Au Salon de 1955, le stand Citroën est pris d’assaut par un public impatient de découvrir celle qui va devenir une grande routière de renom. Les spectateurs ébahis la découvrent tournant sur un socle, dans une robe champagne au toit aubergine. 

Sa ligne lui donne immédiatement une image hors de toute mode. Elle est lisse et ses éléments semblent tenir par la seule vertu de leur forme parfaite. Elle paraît faite pour la vitesse mais sans agressivité. Si le moteur est assez traditionnel, tout le reste est nouveau : l’embrayage automatique, la direction assistée, les freins à disques et la suspension hydropneumatique donne l’impression de planer dans les nuages.

 

Citroën reçoit 12 000 commandes le premier jour et autant les jours suivants, mais la production ne démarre qu’en 1956, l’année où sort l’ID, sa version simplifiée. DS et ID n’ont cessé d’évoluer et Citroën en a vendu près d’un million deux cent mille. Cette DS Pallas de 1975 est l’une des toutes dernières construites.

Reconnue comme une œuvre d’art, la DS est exposée à la Triennale de Milan et au Musée d’art Moderne de New York.

 

Le général de Gaulle roulait en DS. Elle lui a permis d’échapper à l’attentat du Petit Clamart : malgré ses pneus crevés, elle a continué sa route.

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