Voitures d'après 1950 - Les temps modernes
Ferrari Type 312 B
1970
Code 0419
Châssis n° 002 / Moteur n° 002
Forme carrosserie : monoplace F1
Vitesse de pointe : 280 km/h
L’avènement de la cylindrée de 3 litres dans les championnats de Formule 1 amène un bouleversement profond de l’architecture des voitures. Les préoccupations de sécurité, à la suite d’accidents très graves, contribuent à cette évolution qui, à terme, près de 20 ans plus tard, s’avère très profitable. On connait aussi, au début de la nouvelle formule, la floraison dans le désordre d’ailerons aérodynamiques perchés à l’arrière des voitures et dont la fixation à la structure de la voiture est toujours précaire. Au milieu de la saison 1970, la Commission Sportive Internationale interdit ces expériences aérodynamiques. La nouvelle F1 préparée par Ferrari coïncide avec ce retour à la sagesse et la voiture tout entière, dont la Cité de l’Automobile présente l’exemplaire 0419, apporte de nombreuses solutions annonciatrices de l’évolution des années 1970 à 1980.
Tout d’abord, l’adoption d’un nouveau moteur 12 cylindres à plat opposés deux à deux permet l’obtention d’un maître-couple nettement réduit du fait du surbaissement général de la structure. Ce puissant engin dispose de près de 500 CV, du fait de l’injection et de l’allumage électronique et possède 4 arbres à cames en tête.
Cette voiture fut conduite par les plus grands des années 70. Elle participa aux Grands Prix aux mains de Jacky Ickx, d’Ignazzio Giunti, de Clay Regazzoni et de Mario Andretti, ce dernier remportant notamment le Grand Prix d’Afrique du Sud en 1971. C’est Niky Lauda qui, avec l’évolution 312 T2 du 12 cylindres à plat, brisera la domination Ford, en élevant son premier titre de champion du monde en 1975. Cette voiture célèbre a également appartenu au pilote Peter Schetty.
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