Voitures d'après 1950 - Les temps modernes
Gordini 26 S
1953
Code 1109
Châssis n° 38/36 / Moteur n° 39
Forme carrosserie : biplace sport
Vitesse de pointe : 200 km/h
La collection de Gordini que possède la Cité de l’Automobile est impressionnante : 14 voitures qui ont toutes un palmarès et qui ont été conduites par la majeure partie des grands pilotes d'après-guerre. Pourtant, Amédée Gordini n'a construit en tout et pour tout qu'une cinquantaine de voitures de course. Cette voiture, surnommée le « cigare » à cause de sa forme oblongue, occupe une place importante dans l'histoire des Gordini.
Amédée Gordini a toujours dû batailler pour faire rentrer de l’argent frais dans les caisses de l’écurie. Il s’épuise à essayer de rompre cette logique infernale exigeant temps et moyens pour développer de nouveaux modèles compétitifs d’un côté et des résultats immédiats de l’autre. Les mécaniques sont pourtant fines et bien dimensionnées, les techniciens excellents et les exploits parfois au rendez-vous. Elle ne participe qu'à douze épreuves mais avec de beaux résultats. Conduite par Trintignant et Schell, elle décroche la sixième place au classement général et la première de sa catégorie. Elle bat également le second établi l’année précédente par les Mercedes 300 SL. Elle est chronométrée à 234 km/h dans la ligne droite des Hunaudières. La même année, elle se classe 3e à l'indice de performance dans le Tour de France.
Gordini jette pourtant l’éponge 3 ans plus tard, s’associant à Renault pour écrire une autre belle page du sport automobile.
Pour la petite histoire, Françoise Sagan l’a conduite pendant quelques mois en attendant une voiture qu’elle avait commandée.
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